PHILANTHROPIE : Nom féminin (du grec philanthrôpia) Sentiment qui pousse les hommes à venir en aide aux autres ; amour de l’humanité. (source : Larousse.fr)

Depuis 1986, le 15 novembre est célébré comme la journée nationale de la philanthropie. Mais pourquoi souligner cette journée à travers le Canada ?

C’est d’abord et avant tout pour reconnaître et souligner l’engagement et la grande générosité d’individus, d’entreprises et d’organisations, et Deuil-Jeunesse n’en fait pas exception ! C’est également une journée pour fêter la bienfaisance et encourager les gens à redonner à leur communauté, financièrement et même bénévolement.

Les deux dernières années ont connu leurs lots de défis pour les organismes comme le nôtre… Les effets de la pandémie se font, malheureusement, toujours ressentirs. Effectivement, la pandémie ​​a engendré, voir même accentué, plusieurs bouleversements dans le domaine de la gestion philanthropique.

Là où nous avions l’habitude de réfléchir à des stratégies davantage sur le long terme, voilà que nous avons dû faire preuve de créativité et d’initiative pour trouver des solutions de financement pour des besoins immédiats.

Nouvelle tendance

Une nouvelle tendance dans le milieu, (que notre équipe prône et encourage fortement !) est celle du financement à la mission. La firme ÉPISODE (firme d’experts-conseils en philanthropie qui oeuvre sur le terrain depuis 27 ans) lance justement, en cette Journée nationale de la philanthropie, une mise au point sur les tendances en matière de dons pour 2021 et aborde celle du financement à la mission.

En somme, financer des projets particuliers reste une approche essentielle, mais celle de débloquer des fonds pour le fonctionnement de l’organisme est désormais plus qu’essentielle pour assurer la pérennité d’un organisme comme Deuil-Jeunesse, mais aussi la pérennité de plusieurs autres OSBL. Résultat ? Nous pouvons choisir comment fonctionner, sans avoir nécessairement l’impression de toujours manquer de ressources financières pour opérer.

Plusieurs donateurs et plusieurs entreprises qui donnent directement pour la mission d’un OSBL peuvent voir, quasiment instantanément, la différence que leur contribution peut avoir sur les opérations quotidiennes de l’organisme.

Mardi Je Donne / Giving Tuesday

Après la journée de la philanthropie, suit de près la journée internationale du don ! En effet, après le “Black Friday” et le “Cyber Monday” vient “Giving Tuesday”, ou Mardi Je Donne dans la francophonie.

Pour Deuil-Jeunesse, ce rendez-vous caritatif est LA journée de l’année où notre réseau de partenaires et de donateurs est sollicité pour nous aider à atteindre notre objectif financier.

Cette année : 50 000$

Puisque les deux dernières années nous ont limitées dans la tenue de nos événements et nos activités de collectes de fonds habituelles, et que la pandémie comporte encore son énorme lot de défis, notre équipe a décidé de prendre le taureau par les cornes et de viser grand !

C’est pour cela que nous lançons aujourd’hui notre campagne “Mardi Je Donne mon dix!”

En quoi ça consiste exactement ? Et bien nous invitons les gens à faire un don de 10$ à Deuil-Jeunesse, et de solliciter par la suite 10 personnes de leur entourage à faire demême.

Si 5 000 personnes s’engagent à donner 10$ (ou plus!), Deuil-Jeunesse pourra terminer cette deuxième année particulière en beauté et débuter la nouvelle en toute quiétude!

Édito de la directrice du développement et de la philanthropie

Comme le chantent si bien Céline et Ginette, Un peu plus haut, un peu plus loin … 

Voir grand. Voir loin. C’est ce qui me guide quotidiennement dans mon travail chez Deuil-Jeunesse.

Malgré le contexte ardu et complexe que nous traversons tous et toutes (tout domaine confondu), je crois fermement que l’esprit collectif d’entraide qui se fait ressentir depuis les derniers mois permettra au domaine caritatif de se doter d’objectifs stimulants et “challengeant”.

Challenger son réseau de donateurs et de partenaires par le biais d’objectifs majeurs peut être risqué, mais au combien gratifiant une fois l’objectif atteint !

Financer la mission d’une œuvre de bienfaisance est aujourd’hui, plus que jamais, à considérer. La mise sur pied de projets passe par une stabilité et une quiétude omniprésente au sein d’une équipe. Le développement de services également !

Il est faux de penser que financer une mission d’organisme ne sert pas autant que lorsque la contribution est pour un projet particulier. Bien au contraire !

Il est du devoir des gestionnaires philanthropiques et leurs équipes de miser sur la transparence avec leurs réseaux de contributeurs, et de leur montrer réellement l’impact de leurs dons sur l’organisme. Un point non négligeable de notre côté chez Deuil-Jeunesse.

Donc, un objectif de 50 000$ atteint signifie, pour nous, l’ajout de nouvelles ressources au niveau de notre équipe, pour répondre aux besoins grandissants de la collectivité des quatre coins du Québec. L’expansion de notre maison-mère pour mieux recevoir la clientèle et fournir un espace de travail idéal à notre équipe d’intervention. Le développement d’outils spécifiques pour le bien des endeuillés de tous âges mais, surtout, 50 000$ nous permettra, en toute quiétude, de continuer de répondre présent aux enfants, aux adolescents, aux adultes et aux personnes âgées qui ont besoin de nous.

Après tout, ce n’est pas pour rien que notre mission est de favoriser le mieux-être des enfants comme des adultes vivant une réalité de perte ou de deuil grâce à une approche personnalisée et universelle. Une mission que nous souhaitons mener de front encore longtemps !

Gabrielle King, Directrice du développement des affaires et de la philanthropie

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